Voici une liste indicative des personnages qui ont joué un rôle clé au cours de la période considérée (classés par leur date de naissance) :
Pierre Haultin (fin XVème – début XVIème) :
La tradition (contestée) veut qu'il ait été le premier à graver en caractères mobiles les notes placées sur des fragments de portées [suite]
Martin Luther (1483 – 1546) :
Un théologien allemand à la recherche de son salut personnel. [suite]
Ulrich Zwingli (1484 – 1531) :
Un curé suisse a la recherche du pardon du christ. [suite]
Clément Marot (1496-97 – 1544) :
Clément Marot, né à Cahors pendant l’hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin est un poète français. [suite]
Jean Calvin (1509 – 1564) :
Un humaniste français à la recherche de la vérité. [suite]
Pierre Richer (1509- 1580) :
Né à Provins vers 1509, Pierre Richer, dit de Lisle, entre d'abord chez les Carmes et obtient le grade de docteur en théologie de la Sorbonne.
Vers 1555, encore revêtu de l'habit de son ordre, mais acquis aux idées nouvelles, il prêche selon la Réforme à Annonay, au début dans quelques réunions secrètes, puis ouvertement en chaire.
Bientôt recherché par les autorités religieuses de la ville il gagne Genève où il suit les sermons et les cours de Calvin avec un intérêt passionné.
Il est désigné par Calvin pour participer à l'expédition de Nicolas Durand de Villegagnon au Brésil où il séjournera du 7 mars 1557 au 4 janvier 1558.
La mésentente avec le chef de l'expédition pousse Richer à revenir en France.
Il devient alors pasteur à La Rochelle où il dresse en 1559 l'Eglise selon la discipline de Calvin.
Gaspard de Coligny (1519 – 1572) :
Né en 1519 à Châtillon-sur- Loing, Gaspard de Coligny est nommé amiral de France en 1552.
Il adhère à la Réforme en 1558 et devient un des principaux chefs du parti protestant.
Tout dévoué à la Cause, il séjourne à La Rochelle en même temps que les autres chefs protestants de 1568 à 1571.
Après la défaite de Jarnac et la mort de Condé, il prend le commandement des armées huguenotes avant de devenir la première victime de la Saint- Barthélemy.
Catherine de médicis (1519 – 1589) :
Catherine de Médicis est née le 13 avril 1519 à Florence (Italie) sous le nom de Caterina Maria Romola di Lorenzo de' Medici et morte le 5 janvier 1589 à Blois (France). [suite]
Théodore de Bèze (1519 – 1605) :
Théodore de Bèze, né en 1519 à Vézelay en Bourgogne et mort en 1605 à Genève, est un théologien protestant. [suite]
Jeanne d'Albret (1528 – 1572) :
Fille d'Henri d'Albret, roi de Navarre et de Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, Jeanne d'Albret épouse en 1548 Antoine de Bourbon et se convertit ouvertement au protestantisme en 1560.
Devenue veuve en 1562, et reine de Navarre depuis la mort de son père en 1555, elle joue un rôle de premier plan pendant les guerres de Religion.
Calviniste convaincue, c'est elle qui, avec Coligny, insiste pour que le Synode national des Eglises réformées se tienne en 1571 à La Rochelle et qui fait appel à Théodore de Bèze comme modérateur.
A ce synode, qui siège du 2 au 11 avril, elle n'interviendra que pour demander un avis sur la vente des offices, qui lui sera déconseillée par les pasteurs rassemblés.
Elle meurt quelques semaines avant le mariage de son fils, Henri de Navarre, avec Marguerite de Valois.
François de La Noue, 3eme du nom, dit Bras de Fer (1531 – 1591) :
Né à Nantes en 1531, il adhère à la Réforme dans les années 1550 et participe aux guerres de Religion dans l'armée de Condé.
Ayant également la confiance du roi et celle des Rochelais, il sert de médiateur au moment du siège de 1572- 1573, mais, en désaccord avec ceux qui veulent combattre jusqu'au bout, il quitte la ville en mars 1573, avant la fin des opérations.
Il n'hésitera pourtant pas l'année suivante à reprendre les armes aux côtés des Rochelais pour défendre la cause protestante qu'il juge menacée.
Il doit son surnom à la prothèse qui remplace son bras droit amputé à la suite d'une blessure reçue devant Fontenay- le- Comte en 1570.
Henri III (1551 – 1589) :
Henri III (19 septembre 1551 à Fontainebleau - 2 août 1589 à Saint-Cloud) est le quatrième fils d'Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis. [suite]
Henri de Navarre (1553 – 1610) :
Fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret, roi de Navarre après la mort de sa mère (1572) et de France après l'assassinat d'Henri III (1589), Henri de Navarre fit de fréquents séjours à la Rochelle avant son accession au trône sous le nom de Henri IV.
Il n’y est pas venu moins de trente fois entre 1558 et 1589 et s'il n'y reparut pas après son avènement au trône, il continua jusqu'à sa mort à entretenir des relations avec une ville qui jouait un grand rôle dans la France d'alors.
Marguerite de Valois (1553 – 1615) :
Marguerite de France ou Marguerite de Valois est une princesse française de la branche dite de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne, née le 14 mai 1553 et morte le 27 mars 1615 (27 mai 1615 ?). [suite]
Catherine de Parthenay, duchesse de Rohan (1554 – 1631) :
Passionnément attachée à la cause protestante et rochelaise, Catherine de Parthenay était déjà présente dans la ville pendant le siège de 1572- 1573.
Elle écrit alors pour défendre ses idées une tragédie aujourd'hui perdue: « Judith et Holopherne ».
En 1627, elle se laisse volontairement enfermer dans La Rochelle assiégée avec sa fille Anne et soutient jusqu'au bout la résistance des habitants.
Ses fils, Henri de Rohan et Benjamin de Soubise, ont pris une part importante aux luttes des protestants contre Louis XIII.
Marie de Médicis (1575 – 1642) :
Marie de Médicis, née le 26 avril 1575 à Florence, morte le 3 juillet 1642 à Cologne, est une reine de France de 1600 à 1610 par son mariage avec Henri IV.
Devenue veuve en 1610, elle assure la régence au nom de son fils, Louis XIII, jusqu'en 1617. [suite]
Le Cardinal de Richelieu (1585 – 1642) :
Armand Jean du Plessis, cardinal-duc de Richelieu et duc de Fronsac, pair de France, ministre de Louis XIII. Né à Paris le 9 septembre 1585, il meurt le 4 décembre 1642 à l'âge de 57 ans. [suite]
Jean Guiton (1585 – 1654) :
Né dans une famille de commerçants protestants rochelais ayant accédé au corps de ville, Jean Guiton s'illustrera comme amiral de la flotte rochelaise lors des troubles de 1621.
Pendant le Grand Siège de 1627- 1628, il fut l'âme de la résistance rochelaise.
Lors de son élection comme maire, le 30 avril 1628, dimanche de la Quasimodo, il prononce un serment resté célèbre dans les annales rochelaises, bien que non attesté : « J'accepte cet honneur, mais à condition que de la pointe de mon glaive, je percerai le cœur du premier qui parlera de se rendre... ».
Exemple de la fidélité à sa foi, pour les uns, rebelle au roi pour les autres, le rôle de Guiton pendant le siège a donné lieu à de vives polémiques.
Après la reddition de La Rochelle, déchu, il quitte la ville pour six mois.
En 1636, à l'instar d'autres capitaines rochelais, il sert dans la marine royale, avant de se retirer dans ses terres.
Louis XIII (1601 – 1643) :
Louis XIII dit le Juste (27 septembre 1601, Fontainebleau-14 mai 1643, Saint-Germain-en-Laye), roi de France et de Navarre (1610-1643).
Il est le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis et le père de Louis XIV. [suite]
Condé (1621 – 1686) :
Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé, premier prince du sang, connu d'abord sous le titre de duc d'Enghien, (né à Paris le 8 septembre 1621, mort à Fontainebleau le 11 décembre 1686) prince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais (à partir de 1684), pair de France, premier prince du sang. [suite]
Léonce Vieljeux (1875 – 1944) :
Né aux Vans dans en 1875 dans une vieille famille cévenole, d'abord officier, puis armateur après son mariage avec Hélène Delmas, petite- fille du pasteur Louis Delmas, vice-président du Conseil presbytéral de la ville dès 1912, il est maire de 1930 à 1940, date à laquelle il est suspendu de ses fonctions par les Allemands.
Résistant pendant la Seconde guerre mondiale, il est arrêté en mars 1944 et exécuté au camp du Struthof le 1er septembre 1944.
Il est l'auteur de deux essais: « La foi coloniale » (1928) et « Le maire » (1938).
Sa droiture, la fermeté de ses convictions spirituelles, sa générosité rare envers son Eglise comme envers les déshérités ont fait de lui une figure emblématique de la paroisse de La Rochelle.